
Les idées et même les expressions du bidenisme commencent à s’infiltrer dans la propagande étatique européenne. La plus frappante concerne les avantages supposés des « syndicats forts ». Selon Biden, la faiblesse des syndicats aux États-Unis a permis aux grandes entreprises automobiles de convertir la multilocalisation en dumping salarial. Cependant, l’expérience européenne nous dit exactement le contraire : au sein de l’UE et même au sein d’un même pays, dans les secteurs où les syndicats sont « forts », ce sont les syndicats eux-mêmes qui organisent la concurrence entre les usines d’une même entreprise et la vente aux enchères à la baisse des conditions de travail.